
Le vendredi 14 février 2020, le corps mutilé et sans vie d’un enfant a été découvert en état de putréfaction près d’Arikokaha au nord de la ville de Niakara.
Selon plusieurs témoignages concordants, dont celui de Yardjouma Soro, un paysan résidant dans un hameau de cultures à quelques encablures d’Arikokaha, le corps du gamin, dont l’âge oscille entre deux et trois ans, a été découvert privé de sexe, le décès devant remonter à trois ou quatre jours avant sa découverte.
Le gamin était porté disparu depuis quatre jours alors qu’il était au champ avec ses parents.
La battue organisée par des paysans s’est avérée infructueuse jusqu’à vendredi.
“Le cadavre en putréfaction et sans sexe a été finalement découvert dans une broussaille par des agriculteurs du fait de fortes odeurs nauséabondes”, a fait savoir Adama Coulibaly, 35 ans, un paysan à Arikokaha.
Ces témoins ont soutenu que la mort du môme s’apparente à “un assassinat, un rituel sacrificiel à l’actif des orpailleurs clandestins qui fourmillent dans la zone de Niangbo”, un village abritant un site d’extraction artisanale et illégale d’or à quelques quatre kilomètres d’Arikokaha.
La gendarmerie de Niakara a ouvert une enquête.
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